vendredi 17 avril 2020

100% cacao équitable

Il y a un an, un jeune diplômé d’une bonne école de commerce ouvrait sa première chocolaterie, dans le XVIIe arrondissement. Guillaume H. aurait pu s’offrir une carrière prestigieuse et lucrative, mais il a préféré créer son entreprise, “à haute valeur humaine ajoutée”. Nous sommes allés y faire un tour, par l’odeur alléchés, et parce que des histoires comme celle de Puerto Cacao se multiplient.

Pourquoi devient-on chocolatier plutôt que trader?

Puerto Cacao, quatre employés, fonctionne d’un bout à l’autre de la chaîne selon les règles du commerce équitable. Au Venezuela, le jeune patron travaille avec des cultivateurs locaux, à qui il achète leur production à un prix garanti, indépendant du cours mondial.
Pour créer de la valeur ajoutée sur place, il fait venir un cacao déjà broyé et pas en grain, pour ne pas délocaliser le processus de transformation.En France, la boutique tourne grâce à quatre employés, embauchés dans une entreprise de réinsertion, la table de Cana.

La recette est simple, on brunche bio, boit des chocolats chauds, ou crée sa tablette à la carte, cacao pur, au gingembre, à la cannelle… Puerto cacao a du succès, “pas d’abord parce que le produit est équitable, mais parce qu’il est bon et que l’endroit est chaleureux”, estime le jeune patron.

mardi 14 avril 2020

Les lessives , une problématique écologique

La seconde partie de la brochure traite de l'impact des lessives sur l'environnement et plus particulièrement de la problématique liée au rejet dans les eaux de détergents de synthèse et de phosphates. Nous soulignons qu'il ne s'agit pas là des seuls effets des lessives ménagères.
Dans la troisième partie sont reprises des données sur le marché des produits de lessive. Le consommateur y trouvera des renseignements lui permettant de décrypter les étiquetages et de comprendre quelles sont les différences existantes entre les types de lessive et les marques qu'il rencontre dans les linéaires des magasins.

Enfin, la quatrième partie tente de répondre à la question "existe-t-il des produits de lessive plus écologiques que d'autres?" et montre comment la réponse doit s'adapter à la situation particulière de chacun des ménages.

Elle insiste sur l'importance d'une modification des comportements.
En effet, choisir un produit "vert" ne suffit pas à améliorer l'état de l'environnement. S'il est mal utilisé, gaspillé... le bénéfice pour l'environnement est alors réduit.
Il est donc indispensable de réfléchir au comportement des utilisateurs et même, plus largement, à leur conception de l'hygiène.

Cette brochure s'inscrit dans une démarche en faveur d'un mode de consommation nouveau, averti, qui repose sur la connaissance approfondie des produits et des comportements de consommation et de leur impact respectif sur l'environnement: l'éco-consommation.

samedi 4 avril 2020

Un label pour évaluer l'impact écologique des stations de ski

Vous êtes-vous demandé si la station de ski où vous dévalez les pistes depuis quelques jours a évalué son impact climatique ? 

Depuis 2012, la communauté montagnarde, en première ligne face aux changements climatiques, passe au crible les stations de sports d'hiver à travers un ensemble de 42 critères portant sur 8 thématiques du développement durable (eau, énergie, déchets, gouvernance, transports, etc).

Le résultat de cette initiative pionnière, c'est un label, le Flocon Vert qui récompense les stations engagées dans la transition énergétique, déjà engagées à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à sensibiliser le public sur le sujet. Un travail sérieux, indépendant, associant tous les acteurs de la montagne (collectivités, gestionnaires des domaines skiables, offices du tourisme, etc) et initié par l'association Mountain Riders qui officie déjà du côté des spots de surf dans le Sud Ouest de la France pour concilier le plaisir du sport et le respect de l'environnement.