Il y a un an, un jeune diplômé d’une bonne école
de commerce ouvrait sa première chocolaterie, dans le XVIIe
arrondissement. Guillaume H. aurait pu s’offrir une carrière
prestigieuse et lucrative, mais il a préféré créer son
entreprise, “à haute valeur humaine ajoutée”. Nous
sommes allés y faire un tour, par l’odeur alléchés, et parce que
des histoires comme celle de Puerto
Cacao se multiplient.
Pourquoi devient-on chocolatier plutôt que
trader?
Puerto Cacao, quatre employés, fonctionne d’un
bout à l’autre de la chaîne selon les règles du commerce
équitable. Au Venezuela, le jeune patron travaille avec des
cultivateurs locaux, à qui il achète leur production à un prix
garanti, indépendant du cours mondial.
Pour créer de la valeur ajoutée sur place, il fait
venir un cacao déjà broyé et pas en grain, pour ne pas délocaliser
le processus de transformation.En France, la boutique tourne grâce à
quatre employés, embauchés dans une entreprise de réinsertion, la
table de Cana.
La recette est simple, on brunche bio, boit des
chocolats chauds, ou crée sa tablette à la carte, cacao pur, au
gingembre, à la cannelle… Puerto cacao a du succès, “pas
d’abord parce que le produit est équitable, mais parce qu’il est
bon et que l’endroit est chaleureux”, estime le jeune
patron.
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